Sir Antoine Van DYCK (Anvers 1599 - 1641 Londres)

Vers 1618-1620

Portrait d'un gentilhomme                                                                                 

Huile sur toile, 121,2 x 93,2 cm       


PROVENANCE   


- Marie-Caroline Gansacker (1686 – 1732), mariée à Jean-Francois Xavier Lunden (1680 - 1747), arrière petit-fils de Rubens;

- Par descendance à Hélène du Mont lit de Brailmont (1688 - 1753);

- Par descendance à Isabelle de la Bistrate (1717 - 1787);

- Par descendance à Hélène Strier (1746 - 1807), mariée à Jean-Francois de Vinck de Wuestwezel;

- Catherine de Vinck de Wuestwezel (1755 - 1828), épouse de Charles-Jean de Bosschaert (1759 - 1828);

- Charlotte-Emile-Axeline-Catherine de Bosschaert (1872 -1960) mariée à Pierre-H.-M.-Amédée de Caters, Baron de Caters (1875-1944);

- Renée-Jeanne-Emilie-Mathilde-M. de Caters (1904 - 2001 ) mariée au Comte Paul-M.-J.-Ch.-Fr.-Xavier (1901 – 1985);

- Par descendance et vendu par la famille, Sotheby’s, Amsterdam, 30 octobre 2007, Lot 29, comme ‘suiveur de Sir Anthony Van Dyck’;

- Galerie Barnabe, Paris 2017;

- Collection privée, France.



L'OEUVRE


Nous sommes en présence d'un portrait de Van Dyck de la première période anversoise, exécuté avec virtuosité vers 1618/1619. L'oeuvre affiche toutes les qualités esthétiques de la jeunesse de l'artiste, le style pictural correspondant à une formule de composition qu'il aura utilisée à plusieurs reprises; une chaise, parfois un chapeau, mais surtout la large cape noire qui anime la composition. Les tableaux exécutés dans cet esprit sont typiques des peintures anciennement attribuées à l'oeuvre de Rubens et ré attribuées à Van Dyck par Bode.






Sir Antoine Van DYCK (Anvers 1599 - 1641 Londres), atelier de

C. vers 1636

Portrait de Frances, Comtesse, puis Marquise de Hetford et Duchesse de Somerset

Huile sur toile, 121 x 98 cm.



PROVENANCE

Collection privée allemagne du sud depuis plusieurs générations  et jusqu'en mai 2011;

Galerie Barnabé jusqu'en 2014



La principale version autographe de Van Dyck, la plus aboutie, celle de l'ancienne propriété du duc de Northumberland,  peinte au meilleur de la carrière de l'artiste à Londres est un exemple d’équilibre, de sobriété et de raffinement.

Plusieurs variantes de cette composition avec quelques différences sont connues; trois versions probablement d'atelier à Plas Newydd, Helmingham Hall et Badminton House. Une dernière considérée comme une copie est conservée à la National Trust. Dans le catalogue raisonné "Barnes, De Poorter, Millar and Vey, 2004" une autre variante est signalée sur le continent, de cette dernière qui pourrait correspondre à notre version.

Notre peinture de qualité remarquable, peinte d'une manière moins libre que celle de Van Dyck, semble provenir de la main de son meilleur élève dans l'atelier à Londres, celle d'Adriaen Hanneman. Nombre de comparaisons stylistiques encouragent dans cette voie, seulement à la vue des veines des mains de la Duchesse de Somerset très apparentes, ainsi que les boucles des cheveux et surtout les drapés marron de la manche droite de Lady Somerset, autant d'éléments qui sont à rapprocher de la manière pratiquée par Hanneman, avec pour exemple ce portrait signé Hanneman vendu chez Sotheby’s le 27 avril 2006, dont les drapés marrons correspondant en tous points aux nôtres.

Le passage d’Adriaen Hanneman dans l’atelier de van Dyck à Londres est uniformément ressenti dans l’atmosphère de ce portrait que nous attribuons en conséquence à l'atelier.

Sir Antoine Van DYCK (Anvers 1599 - 1641 Londres), atelier de

Vers 1630

Portrait de Marie de Médicis                                        

Huile sur toile, 114 x 94,4 cm


PROVENANCE

Collection privée, Saumur, depuis plusieurs générations et jusqu'en avril 2009.


Ce portrait est une version réduite du portrait en pied par Van Dyck , toile, 225 x 140 cm, conservé au musée des Beaux Arts de Bordeaux*.

Paulus Pontius a gravé à l'inverse une variante du portrait de Bordeaux : on ne voit que la main avec les roses, en arrière-plan également un rideau à «fleur de lys» et sur une table la couronne de France en plein air, en fond le ciel. Le professeur Horst Vey pensait: «… que la gravure a vraisemblablement été réalisée à partir d'une version réduite comme celle du château de Longford (Schaeffer 1909, p.451; Larsen 1988, n ° A96 / 2), à laquelle elle correspond plus étroitement ». Il n'est pas à exclure que notre version, qui semble avoir été exécutée avec plus de soin que la version du château de Longford, puisse aussi être le modèle de la gravure de Paulus Pontius.

D'ailleurs, l'on sait que lors d'une visite à Anvers de la reine Marie de Médicis, Van Dyck a réalisé le portrait en pied aujourd'hui à Bordeaux et l'historiographe de Marie avait écrit: «L'art n'a jamais su nous présenter Sa Majesté sur son trône aussi bien qu'en le nouveau portrait qu'il a fait d'elle », ce qui confirme que Van Dyck avait déjà exécuté d'autres versions de croquis.

Notre version est probablement l'une des répliques en provenance de l'atelier de l'artiste.




* Antoine van Dyck, Portrait de Marie de Médicis, Toile, 225 x 140 cm, Musée des Beaux Arts de Bordeaux; Barnes, De Porter, Millar et Vey, Van Dyck, A complete catalogue of the paintings, Yale University press 2004,  III.105, page 332 .

Share by: